ATELIERS / LABOS
Du texte au théâtre d'objets en passant par la connerie
Laura Gambarini
7, 8 et 9 octobre / Maison Saint-Gervais, Genève
Horaire : 10h – 17h
Cet atelier est co-organisé par La FC et la Fête du Théâtre, Genève
Frais d'inscription : Afin de faire découvrir les événements de La FC, la Fête du Théâtre est heureuse d'offrir l’inscription aux participant.e.s. L'atelier est ouvert à tou.te.s les professionnel.le.s de la scène
⟩ Inscriptions ouvertes du 26 août au 20 septembre, contact@lafc.ch
Lors de ces trois jours d’initiation au théâtre d’objet, j’aimerais transmettre quelques clés simples que j’ai découvertes au fil du temps dans ma pratique. Mon théâtre d’objet est brut, sans que les objets soient transformés (ou peu transformés) et le·la manipulateur·rice joue à vue.
En nous basant sur un texte court, nous allons dans un premier temps analyser les besoins des différents personnages et de l’action générale : quels mouvements doivent-ils pouvoir faire ? Puis, nous entamerons un casting d’objet issus de notre vie quotidienne qui correspondent à ces actions. Enfin nous monterons des scènes pour tester et comparer les propositions.
Polyglotte, titulaire d’un master en littérature moderne de l’Université de Lausanne, LAURA GAMBARINI intègre en 2009 le Centre de formation de mime et de pantomime de Berlin. Elle y fait l’apprentissage d’une « langue universelle » qui lui permet de poursuivre son souhait le plus cher : aller à la rencontre des gens. De retour en Suisse, son envie de démocratiser le spectacle vivant la conduit naturellement vers l’espace public, où imprévu et proximité viennent challenger sa créativité. Le résultat est un théâtre où l’objet prend la parole et l’ordinaire des allures d’épopée. Un art savamment bricolé, qui se donne dans des espaces non-dédiés, comme une invitation à franchir en toute simplicité le seuil d’un univers déployé, depuis 2017, dans le cadre de la Cie du Botte-Cul, avec laquelle elle crée Le cirque du Botte-cul, Le Roi des petits-boutistes et The name of Nibelungen, qui connaît un très grand succès depuis sa création en janvier 2022.
De la scène à la page (et vice versa)
Valérie Poirier
21 octobre – 1er novembre 2024 / Les Scènes du Grütli
Horaire : 10h – 17h
Frais d'inscription : Fr. 70.– (ou plus, si vous désirez soutenir La FC)
⟩ Inscriptions ouvertes du 9 au 27 septembre
Cet atelier propose une approche de l’écriture théâtrale qui alterne l’écriture à la table et la recherche au plateau.
L’autrice-animatrice proposera des consignes d’écriture variées qui tiennent compte de la diversité des écritures pour la scène aujourd’hui. Il s’agira aussi bien d’aborder le monologue, l’écriture dialogique que de s’emparer de matériaux plus romanesques, poétiques ou journalistiques et d’en fabriquer une matière à jouer.
Au cours de l’atelier, les participant.es auront la possibilité d’explorer au plateau les possibilités qu’offrent les partitions qu’ils auront écrites. Ce dispositif permettra ainsi d’enrichir, de questionner, d’éprouver les limites ou les directions possibles des textes préalablement écrits. Dans ce va-et-vient entre la scène et la page, l’écriture pourra également naître d’improvisations et se poursuivre à la table.
L’atelier se déroulera sur une période de quinze jours. Durant la première semaine, les consignes d’écriture seront aussi variées que possible. Durant la deuxième semaine, les participant.es seront invité.es à retravailler un, ou plusieurs des fragments accumulés la semaine précédente et à élaborer la construction d’une forme brève.
Comédienne de formation, VALÉRIE POIRIER réalise plusieurs mises en scène avant de se consacrer principalement à l’écriture. Ses pièces de théâtre sont jouées régulièrement en Suisse romande. Ses textes sont, pour la plupart, édités chez Bernard Campiche. Le texte John W. est édité à l’Arche en partenariat avec le théâtre Am Stram Gram. Un recueil de ses nouvelles Ivre avec les escargots est paru aux Éditions d’autre part dans la collection Lieu et Temps. Elle anime régulièrement des ateliers d’écriture et coanime l’Atelier-théâtre du théâtre de Carouge. En 2017, elle reçoit le Prix Suisse du Théâtre pour l’ensemble de son travail d’autrice. Elle est lauréate de la bourse Pro Helvetia 2021.
Se rendre présent·e
Maud Blandel
2 – 11 décembre (relâche 7 et 8 décembre) / Annexe Sévelin 36, Lausanne
Horaire : 10h – 17h
L’atelier est ouvert et accessible à toutesx, danseur·ses, comédien·nes, performeur·ses
⟩ Inscriptions ouvertes du 28 octobre au 11 novembre
Depuis 2021, Maud Blandel crée des pièces de groupe chorégraphiques dont la composition élaborée - musicale et dramaturgique - laisse pourtant la place à l’interprète d’explorer sa propre expressivité. En travaillant à partir de principes collectifs d’interdépendance, il s’agit sans cesse de trouver l’espace de « phraser » le mouvement selon les rencontres, les accidents, ou encore selon l’envie présente de la représentation.
L’atelier fera le focus sur la notion de présence, entendue non pas dans sa dimension ésotérique mais dans une approche concrète pouvant « s’entraîner ».
À travers une série d’expériences individuelles et collectives, nous explorerons la respiration, le regard, la marche, l’écart entre deux corps comme autant d’outils permettant de développer un corps sensible et une écoute élargie ; nous chercherons des appuis formels, tantôt sensoriels tantôt narratifs, afin de nous laisser affecter et de transformer nos états de corps à travers un imaginaire exempté de toute forme de psychologie.
Se rendre présent.e : à soi-même, à l’espace, à ses partenaires de jeu. Ou du moins essayer.
Formée initialement à la danse contemporaine, puis à la mise en scène (Manufacture, Lausanne) et aux arts plastiques (HEAD, Genève), MAUD BLANDEL élabore depuis 2015 ses propres pièces chorégraphiques. Singulier et physiquement engagé, chacun de ses travaux s’appuient sur une base musicale conceptuelle afin de mettre en corps et en forme divers phénomènes altérés par le passage du temps. Elle travaille ainsi sur la notion de corps sacrifié et la mise en spectacle du corps féminin (TOUCH DOWN, 2015), sur la folklorisation de pratiques de danse populaire (Lignes de conduite, 2018), sur la mise à mort du temps via un type de divertissement musical du XVIIe siècle appelé Divertimento (Diverti Menti, 2020). Maud Blandel est artiste résidente à l’Arsenic Lausanne depuis septembre 2018. Sa dernière pièce, L’œil nu, y est créée en mai 23 avant d’être présentée au Festival In d’Avignon.
En parallèle de ses activités, elle travaille comme assistante auprès d’artistes tels que Cindy Van Acker, Karim Bel Kacem, Heiner Goebbels ou encore Romeo Castellucci.
Comment s'inscrire ?
Les adhérent·exs de La FC peuvent s’inscrire à tous les Ateliers, dans la limite des places disponibles en écrivant à contact@lafc.ch
L’adhésion à La FC ne donne pas automatiquement droit à participer à un Labo/Atelier. Pour préserver la qualité du travail, le nombre de participant·exs est limité à une douzaine de personnes par Atelier. S’il y a davantage d’inscrit·exs, le Chœur de La FC choisit les participant·exs par tirage au sort, en éliminant au préalable les candidat·exs qui ont collaboré récemment aux créations de l’intervenant·ex (La FC souhaite favoriser de nouvelles rencontres), ou qui ont déjà participé à d’autres Ateliers durant l’année.
Vous devez également vous engager à participer à l’entier de l'Atelier (sauf exception).
Le prix de l'Atelier doit être versé intégralement avant le premier jour de travail.
Si le prix des ateliers reste libre, désormais, dès 2024, le prix minimum de chaque atelier de La FC, quelle que soit sa durée, est de 70.– Francs, au titre de frais d'inscription.
Les séances de travail des Ateliers de La FC sont ouvertes aux auditeur·ricexs libres.